Rapport annuel 2022-2023

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L’année 2022-2023 qui marquait le 25e anniversaire du Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert s’est avérée riche en nouveautés, projets et défis ! 

Cette année, c’est 1484 jeunes et jeunes adultes qui ont été rejoints. C’est donc avec plaisir et fierté que nous vous présentons un aperçu de notre travail dans le rapport annuel 2022-2023. 

 

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Projet de volontariat – Glanage

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Dans le but de contribuer au mieux-être de la communauté et d’agir en faveur de l’environnement, un nouveau projet de volontariat est en préparation au CJESH! Cette initiative de deux jeunes volontaires s’adresse à tous les jeunes adultes de 18 à 35 ans habitant à Saint-Hubert. Elles sont à la recherche de volontaires qui souhaitent vivre une expérience enrichissante en participant à la mise sur pied du projet!

 

Voici un peu plus de détails cette belle initiative :

Comme nous l’entendons souvent dans l’actualité, les organismes en sécurité alimentaires ont beaucoup de mal à répondre aux besoins de la population. Pourtant, le gaspillage alimentaire atteint des records chaque année. C’est pourquoi ce projet de glanage adapté à la réalité urbaine de Saint-Hubert est proposé.

 

Le glanage, qu’est-ce que c’est ?

Au Moyen-Âge, cette pratique courante permettait aux personnes les plus démunies de récupérer les produits (fruits, légumes, céréales) qui n’ont pas été cueillis pendant la récolte.  (Définition et historique ici : Wikipédia).

 

Aujourd’hui, le glanage prend différentes formes, et se pratique pour différentes raisons comme la réduction du gaspillage et le soutien aux personnes dans le besoin. 

 

Dans le cadre de ce projet collectif, les volontaires impliqués entreront en contact avec les citoyens pour leur proposer d’offrir une partie des récoltes de leurs arbres fruitiers ou de leurs potagers. Les marchandises récoltées seront ensuite partagées avec les organismes locaux qui offrent des ressources alimentaires.

 

Il s’agira donc de planifier et de coordonner le projet, de solliciter les habitants de Saint-Hubert, de rechercher des bénévoles, prévoir les récoltes et le transport des marchandises vers les organismes.

 

Pour s’impliquer :

 

Quand ? Avril à début octobre 

 

Fréquence ? Une à deux activités par mois

 

Pour faire quoi ? Planifier et coordonner le projet avec les autres volontaires et avec l’accompagnement du CJESH.

 

Où ? Les rencontres se dérouleront au Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert.

Le projet se déploiera ensuite sur l’ensemble du territoire de Saint-Hubert.

 

Comment s’inscrire ? Contacter Myriam au 450-678-7644 ou au developpement@cjesh.org.

Des Glaneuses, œuvre de Jean-François Millet, 1857

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Ateliers de confection de cartes de souhaits

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Chaque année, le Carrefour Jeunesse Emploi Saint-Hubert stimule plusieurs projets de volontariat. Grâce au soutien financier du Secrétariat à la jeunesse du Québec, c’est un plaisir pour nos conseillers d’encadrer de jeunes adultes motivés à faire un impact dans leur communauté. L’implication citoyenne permet de se découvrir tout en faisant du bien autour de soi.

 

Le texte suivant nous vient de Jasmine Vaya une bénévole qui a entrepris un projet très intéressant:

 

«En prenant soin de ma grand-mère 5 ans à domicile et en voyant mon grand-père évoluer dans sa maladie, j’en ai appris beaucoup sur l’Alzheimer ces dernières années. Ça m’a permis de comprendre que notre simple présence ou de petits gestes peuvent rendre ces personnes heureuses et nous facilite la vie par la suite. Il y a beaucoup de personnes âgées isolées qui attendent patiemment, ou moins pour certains, ces petits moments pour égayer leur quotidien. Je suis quelqu’un d’artistique et faire des cartes de souhaits pour toutes les occasions est l’une de mes passions. Alors, je me suis dit « pourquoi pas aller faire des cartes avec eux pour bricoler et s’amuser un brin? » C’est avec l’aide du Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert (CJESH) et en partenariat avec le CHSLD Marguerite-Rocheleau que l’occasion s’est présentée. Je vous conte mon aventure:

Avec l’aide du CJESH, j’ai organisé une rencontre avec Lou, récréologue du CHSLD, à l’été 2022. J’ai pu discuter de mon projet et de mon désir d’implication. J’ai pu en apprendre davantage sur la manière d’être et d’agir avec un groupe de personnes âgées. En fin de compte, il m’a dit de rester moi-même. Après un court processus d’enquête, j’ai eu le retour d’appel et j’étais acceptée! J’allais pouvoir commencer mon projet de bricolage avec eux. Cette procédure est nécessaire pour tous les gens qui veulent devenir bénévoles auprès des résidents, car ce sont des gens vulnérables. Le CHSLD ne veut pas les mettre en situation à risque.

 

À ma première activité, j’y suis allée accompagner d’un conseiller du CJESH. Ça m’a rassuré. Au début, je ne savais pas trop comment les résidents allaient trouver mon activité, mais, une fois que tu commences à la faire avec eux, ils te suivent et s’amusent avec toi. J’ai opté pour des actions simples et les ai accompagnés dans leurs mouvements, comme colorier, coller des collants et faire des formes. C’était une activité courte. Pas plus de 45 minutes, sinon leur attention se perd. Ça a été un réel plaisir de les voir sourire et d’être fier de leur carte. Certains ont même dit qu’ils allaient la donner à leur famille. J’ai été touchée d’être témoin de leur bonheur. Au cours de l’automne, j’y suis retournée à quelques reprises. À chaque visite, leurs réactions sont restées positives. Ils ont sincèrement aimé ma visite et ça leur fait du bien.

 

Les personnes atteintes d’Alzheimer ne sont pas des enfants. Il faut peut-être parler fort et répéter souvent, mais ils restent des adultes. Ils sont aussi très sensibles à nos émotions. Il faut s’assurer d’être disponible émotionnellement lorsqu’on va les visiter. Ça aide de leur parler avec un ton enjoué, mais comme dit plus tôt, l’important est de rester soi-même. En ayant côtoyé cette maladie avec mes grands-parents, j’ai pu voir que la santé des gens atteints d’Alzheimer se dégrade rapidement. Il faut s’adapter et persévérer. Le moment présent est important. Pour vivre ce moment, voici quelques activités possibles. Vous pouvez faire une promenade à l’intérieur du bâtiment en poussant leur fauteuil roulant ou même leur donner une balle molle pour qu’ils puissent la pétrir. Vous avez aussi la possibilité de faire des activités artistiques comme de chanter avec ou pour eux, écouter de la musique (leur musique), les accompagner à dessiner ou colorier, vous déguiser, décorer leur chambre, etc. Leur faire la lecture est aussi une possibilité. Votre simple présence leur apporte du bonheur.

 

Pour finir, je suis très contente de cette activité de création de cartes de souhaits. Elle m’a permis de me redécouvrir. Merci au Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert pour l’aide apportée à la mise en action du projet. Merci au personnel du CHSLD Marguerite-Rocheleau pour cette opportunité que vous m’avez offerte. Mais surtout, merci aux résidents pour votre accueil chaleureux. Avoir eu ce moment privilégié avec vous et voir vos sourires m’a fait du bien. La joie que vous m’avez apportée restera longtemps dans mon cœur. »


Jasmine Vaya

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Le CJESH d’hier à aujourd’hui

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25 ans d'histoire

Le Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert vient tout juste de fêter ses 25 ans. Un quart de siècle dédié au service des jeunes adultes de Saint-Hubert! Ce deuxième article de blogue d’une série de trois permet de faire un constat sur les deux décennies et demie que nous venons de traverser. Et… qui de mieux que Guylaine Turpin directrice générale depuis le tout début pour nous parler du Carrefour et des jeunes.

Guylaine, Qu’est-ce qui a le plus changé en 25 ans selon toi?

Premièrement, il y a le marché du travail qui s’est énormément transformé. Ce qui nous a appelés à nous ajuster dans notre approche et dans le travail que l’on fait. Comme on a cœur d’être à l’avant-garde et de suivre les tendances on n’a pas eu le choix de s’adapter au fil des ans. Bien évidemment, on vit depuis mars 2020 une très grosse transformation, mais le marché à changer petit à petit au fil des 25 dernières années.

Ensuite, sans surprise le deuxième élément qui a énormément changé, c’est notre clientèle. Ce sont des cycles, tous les 5-6 ans, on voit un changement au niveau du groupe d’âge qui a besoin de nos services. Bien évidemment depuis 5 ans, on constate que notre clientèle est plus issue de l’immigration qu’en 1997, mais il y a 25 ans on remarquait que les jeunes qui utilisaient nos services provenaient de groupes d’âge plus diversifiés. Notre noyau fort ç’a toujours été les 18-25 ans. Avant, ils étaient plus scolarisés surtout au niveau des formations qualifiantes. Depuis 10 ans, chez les jeunes de 18 et 25 ans qui viennent le plus nous consulter, on voit une baisse au niveau de la scolarité. On remarque que 30% d’entre eux n’ont pas de secondaire 5 et qu’un très gros bassin de ces jeunes a à peine un secondaire 2.

Qu’est-ce qui explique cette baisse de scolarité selon toi?

L’espace sur le marché du travail est beaucoup plus grand qu’auparavant. Donc ceux qui avaient de la difficulté à s’intégrer avant arrivent aujourd’hui à se trouver un emploi plus facilement. Quand le taux de chômage est plus élevé et que ces jeunes voient des gens, avec des diplômes, manquer de travail, ils se disent qu’eux n’arriveront pas à se trouver un emploi, ils pensent alors qu’il est plus simple de rester sur l’aide de dernier recours et ils ne viennent pas utiliser nos services. En 2022, comparativement aux années 90, de la’’ job’’, il y’en a et ils le savent. Ils viennent donc nous consulter pour qu’on les aide à trouver les meilleures possibilités pour eux.


Ces deux gros changements viennent démontrer toute l’importance qu’on les organismes à travailler en partenariat afin de s’assurer qu’il y’ait toujours un filet de sécurité autour des jeunes. Travailler en collaboration permet d’éviter que les jeunes décrochent socialement. Ç’a toujours été dans notre mandat et pour les années à venir nous souhaitons mettre en place de plus en plus de partenariats, notamment avec les écoles secondaires.

Qu’est-ce qui t’a amené à venir travailler ici?

Tout d’abord parce que c’était le domaine dans lequel j’ai étudié, mais surtout parce qu’il y avait un Carrefour dans MA ville. Je me disais qu’enfin il y allait avoir des services pour les jeunes adultes dans Saint-Hubert. Ils n’auraient plus besoin d’aller à Brossard ou à Longueuil, ils auraient enfin accès à un Carrefour à proximité avec des gens qui connaissaient et comprenaient leur réalité.

Qu’est-ce qui te garde encore ici après toutes ces années?

Il n’y a pas une année qui se ressemble, oui ça fait 25 ans, mais chaque année est unique et amène son lot de changements et de défis. De nouveaux besoins ont émergé au fil du temps pour les jeunes adultes de 16 à 35 ans et j’ai encore envie de travailler à les accompagner là-dedans. J’aime encore profondément ce que je fais et la clientèle pour laquelle je me bats.

C’est quoi les jeunes pour toi?

C’est la quête de soi, la recherche d’un sens à leur vie. Alors l’important pour moi c’est de pouvoir leur offrir un lieu où ils peuvent venir chercher un coup de main, peu importe qui ils sont et de quoi ils ont besoin. Quand tu vis une embûche financière, tu as la possibilité d’aller rencontrer un conseiller financier pour t’aider non? Alors quand tu es dans la vingtaine, l’âge où tu apprends à connaître la personne que tu es en train de devenir, tu as peut-être besoin d’un conseiller pour t’aider. Le Carrefour devient alors un ‘’safe place’’ où il t’est permis d’aller remettre en question tes décisions professionnelles et de trouver des solutions à tes besoins.

Donc on a encore lieu d’être?

Ben certainement! C’est beaucoup plus dans la mi-vingtaine qu’on réalise qui on est, ce qu’on a envie de faire, nos intérêts, nos aptitudes basées sur nos expériences de vie, etc. C’est d’autant plus important d’offrir encore des services à cette tranche d’âge. Avec ce qui s’en vient au niveau économique il v a y en avoir encore plus de jeunes adultes en remise en question qui vont se demander : << qu’est-ce que je fais, où je m’en vais? >> En plus, la mi-vingtaine vient parfois avec un premier enfant et dès qu’un jeune devient parent ça change sa perspective de la vie. Pas obligé d’être en grosse remise en question, des fois on a juste besoin d’être certain de savoir où on s’en va professionnellement. Ça tombe bien, on sert à ça et nos services sont gratuits en plus!

Finalement, On a demandé aux employés actuels du CJESH de décrire le Carrefour en un mot voici ce que ça donne si on les MET tous ensemble:

Un lieu accueillant, convivial et chaleureux. Un organisme rassembleur et dynamique engagé dans sa communauté. Un endroit sans jugement où on priorise les besoins de l’humain avant tout.

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Le CJESH en chiffre d’hier à aujourd’hui

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25 ans d'histoire

En avril 2022, le Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert célébrera ses 25 ans.  

Un quart de siècle dédié au service des jeunes adultes. Ce premier article de blogue d’une série de trois permet de faire un retour en chiffres sur presque trois décennies d’histoire. 

  • 7 septembre 1995: Assemblée de fondation au restaurant l’Ancêtre
  • 14 avril 1997: Première cliente âgée alors de 32 ans
  • 21 avril 1997: Inauguration du CJESH en présence de Madame Louise Harel
  • 52e carrefour à ouvrir ses portes (sur un total de 110)
  • 5245 boulevard Cousineau local 535: 1er bureau
  •  1999 : 1er site internet du CJESH
  • 1er CJE à offrir une école de milieu (5 années consécutives)
  • 5 présidents de CA (3 hommes et 2 femmes)
  • 9 étés consécutifs pour la COOP jeunesse de services
  • 16 éditions de Desjardins jeunes au travail
  • 20 années comme partenaire majeure du concours québécois en entrepreneuriat volet local
  • Organisateur de 2 colocs en gestion des ressources humaines
  • 2017: 20e anniversaire
  • 4 déménagements: 3 changements de local entre 1997 et 2017 et 1 relocalisation de local en 2017
  • 42 administrateurs impliqués et engagés sur le conseil d’administration
  • + de 20 000 clients ont pu bénéficier de nos services
  • + de 8 300 journées au service des jeunes adultes
  • Près de 45 projets développés avec le milieu
  • 25 partenaires fidèles et impliqués
  • Plus de 40 collaborateurs ponctuels
  • 4 logos 
  • 1er avril 2022: notre directrice générale, Madame Guylaine Turpin, célébrera son 25e anniversaire à la tête du CJESH
  • Plus de 125 personnes ont été employés par le CJESH sur des mandats spécifiques, des contrats, des emplois d’été ou des emplois réguliers
  • Le Carrefour compte aujourd’hui 15 employés
  • 25 années collées sur la réalité des jeunes adultes de 16 à 35 ans
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La passion : un facteur indispensable pour le bonheur en emploi?

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 Tu as peut-être déjà entendu des proverbes tels que : « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » ou « Vis de ta passion! ». Ceux-ci peuvent laisser croire que si tu as l’impression de travailler, c’est que tu n’as pas emprunté la bonne voie professionnelle.

Pourtant, même si tu trouves un travail qui te passionne ou que tu aimes, cela n’impliquera pas toujours de faire uniquement ce qui te plaît. Il y aura toujours une part de ton travail qui sera perçue comme une obligation.


Et puis… qu’arrive-t-il quand tu n’as pas de passion? Est-ce que tu dois t’en trouver une à tout prix? Est-ce normal de ne pas en avoir? Est-ce que tu dois être absolument passionné par ce que tu fais pour être heureux au travail? Ces questions peuvent être la source de beaucoup d’anxiété pour bien des gens qui se questionnent à propos de leur carrière. Elles sont aussi probablement plus fréquentes qu’on ne pourrait le croire considérant que, selon le professeur et chercheur en psychologie de l’UQAM Robert J. Vallerand, Ph.D., on estime qu’environ 15 à 20% des gens n’auraient pas de passion.


Avoir une passion versus être passionnée

Une personne qui investit beaucoup de temps et d’énergie dans une activité qu’elle aime est une personne passionnée. On parle alors d’un trait de personnalité, lequel n’est pas présent chez tout le monde. Alors, quand on y pense, la passion peut effectivement contribuer au bonheur en emploi, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération et ce n’est surtout pas le seul élément qui peut nous permettre d’être heureux à 100% dans notre travail.  

Qu’arrive-t-il si tu as plusieurs passions? Est-ce que tu dois en choisir une plutôt qu’une autre? Pas nécessairement. Il est possible, par exemple, de choisir d’opter pour un emploi qui te permettrait de combiner plusieurs passions en même temps ou encore de travailler simultanément sur plusieurs projets.  Il reste, par contre, que tu peux être passionné par plusieurs activités sans que cela ne veuille dire que tu doives automatiquement les retrouver dans ton travail.


L’importance de prioriser l’équilibre

Qui dit passion ne veut pas toujours dire équilibre psychologique. En effet, toujours selon les travaux de recherche de Robert J. Vallerand, Ph.D., il y aurait deux types de passion, l’harmonieuse et l’obsessive.


Une passion dite harmonieuse est associée à une augmentation des émotions positives et à un haut niveau de concentration. Alors qu’à l’inverse, une passion dite obsessive serait associée à une augmentation des émotions négatives comme la honte et l’anxiété. Ce type de passion mène à des comportements autodestructeurs et à une persistance rigide à se surinvestir dans des activités. Pour qu’une passion pour une activité soit qualifiée d’harmonieuse, elle doit demeurer en équilibre avec tes autres champs d’intérêt et ta motivation à l’exercer doit être essentiellement éveillée par ton plaisir à t’y adonner. Par opposition, on dira d’une passion pour une activité qu’elle est obsessive si tu t’y consacres sans relâche au détriment du reste et que la motivation à l’exercer est davantage éveillée par des buts extérieurs à toi tels que la recherche de reconnaissance, de prestige, de gloire et de richesse. La passion peut donc aussi être la source de souffrance.


Alors à la question doit-on être passionné par son travail pour être heureux, la réponse est que l’important, est de trouver un métier ou une profession qui te motive et qui t’offre un équilibre entre tes compétences et les exigences qui y sont rattachées.


Pour parvenir à atteindre cet objectif, les conseillers d’orientation du Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert se feront un plaisir de t’accompagner afin d’explorer les métiers et les professions qui te permettront d’atteindre cette adéquation entre tes habiletés et le niveau de défi exigé. 

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Est-il possible de gagner sa vie dans le domaine des arts visuels?

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Tu aimes dessiner, peindre, sculpter ou peut-être même faire de la photographie, mais tu te demandes comment tu pourrais bien parvenir à vivre de ton art. Eh bien, c’est peut-être plus accessible que tu ne le crois.


Il est vrai que la majorité des artistes en arts visuels œuvrent comme travailleur autonome, à contrat ou à la pige. Au Québec, selon Statistiques Canada en 2015, ce serait 67% d’entre eux qui travailleraient à leur compte. De ceux-ci, selon l’Institut de la statistique du Québec, ce serait près de 60% qui gagneraient un revenu annuel inférieur à 30 000$ et ce ne serait que 13% qui seraient parvenus à gagner un revenu annuel supérieur à 59 000$ en 2010. La différence entre ceux qui gagnent mieux et moins bien leur vie relève du temps qu’ils dédient à la promotion de leur carrière artistique et à la participation à des activités rémunérées connexes.


En effet, pour promouvoir ta carrière artistique, il sera primordial que tu consacres autant de temps à la diffusion de tes œuvres qu’à la conception. Pour ce faire, le premier outil que tu devras avoir à ta disposition, ce sera ton portfolio. Il s’agit d’un dossier d’artiste dans lequel on doit retrouver : ta lettre de présentation, ton curriculum vitae, ta démarche artistique, ta biographie, ton dossier de presse, s’il y a lieu, ainsi qu’une présentation de ce que tu es capable de faire. Ce dernier te permettra de soumettre ta candidature lors d’expositions, de symposiums, de résidences artistiques et de concours. Il te permettra également de faire des demandes de bourses et de subventions et d’obtenir de la représentation dans des galeries d’art et des
commerces. L’utilisation des réseaux sociaux, l’adhésion à des regroupements et des associations artistiques et la création d’un site internet sont aussi des incontournables pour se faire connaître. Il faut toutefois prendre en considération que tu ne seras pas le seul à chercher à te faire une place dans le domaine artistique. Il est donc important de définir qui sera ton public cible et de trouver ce qui te démarquera des autres artistes.


Pour pouvoir vivre de son art, il est également possible de diversifier ses sources de revenus en donnant des cours d’art, en vendant des produits dérivés, en utilisant ses droits d’auteur ou en louant ses œuvres pour des évènements ou des expositions.


Pour ceux qui pourraient avoir besoin de plus de sécurité financière, plusieurs métiers existent dans le domaine des arts visuels. Pour n’en nommer que quelques-uns, on y retrouve, entre autres, les graphistes, les illustrateurs, les animateurs 2D et 3D et les designers d’intérieur.


Une fois que l’on sait tout cela, que fait-on? Par où commence-t-on?

Pour t’aider à répondre à ces questions, les intervenants du Carrefour jeunesse-emploi Saint-Hubert peuvent t’aider. Que ce soit pour t’accompagner dans la création de ton portfolio, dans l’élaboration de ton plan pour lancer ta carrière d’artiste ou dans l’exploration des différentes formations dans le domaine des arts visuels, nous sommes là pour t’aider.

 

Vocation en Art!
De plus, chaque automne, afin de conscientiser les jeunes adultes aux réalités de la vocation artistique, les différents Carrefours de la Montérégie offrent aux jeunes artistes une vitrine pour exposer leurs œuvres ainsi que des outils permettant d’entamer une démarche de professionnalisation de leur art. Tu rêves d’un avenir professionnel qui met en valeur ta créativité? Ose une carrière dans le domaine des arts visuels. C’est avec plaisir que nous t’accompagnerons dans la réalisation de tes ambitions!

 

Par Karine Drapeau, conseillère d’orientation au CJESH

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